Être
rappelé
Fermer X

Demande de rappel

    Les champs avec un astérisque* sont obligatoires.

    Blog

    Je ressens, donc, je décide

    Optimiser sa prise de décision avec l’intelligence émotionnelle

    Pourquoi parler d’intelligence émotionnelle quand il s’agit de prendre une décision que l’on considère fondée sur des éléments rationnels ?

    C’est au Dr Antonio Damasio – directeur depuis 2005 de l’Institut pour l’étude neurologique de l’émotion et de la créativité (University of Southern California), et spécialiste de l’étude des bases neuronales, de la cognition et du comportement – que nous devons les premières recherches sur la manière dont nos émotions agissent sur nos facultés cognitives.

    C’est dans le cadre de ses travaux que le Dr Damasio a fait une découverte fascinante : sans nos émotions nous serions tout simplement incapables de prendre la moindre décision.

    Petit retour en arrière : l’histoire du patient qui n’arrivait plus à prendre de décision.

    Alors qu’il était neurologue à l’Université d’Iowa, un patient a qui l’on avait retiré une tumeur située sur l’un de ses lobes frontaux a été adressé au Dr Damasio.

    Lors de l’opération chirurgicale, le chirurgien lui avait malencontreusement sectionné les circuits nerveux qui relient l’amygdale (siège des émotions) et les lobes frontaux (siège des facultés cognitives).

    Fait étonnant : à l’issue de cette opération, le patient n’avait pas perdu ses facultés cognitives, mais se trouvait malgré tout dans l’incapacité d’exercer son métier.

    C’est dans ce contexte que notre patient est venu consulter le Dr Antonio Damasio.

    Ce dernier lui fit passer plusieurs tests neurologiques, qui se sont tous avérés normaux.

    Pourtant, une chose étrange s’est produite lorsque, à l’issue de la consultation, le Dr Damasio a voulu simplement reprendre rendez-vous.

    Le patient s’est alors mis à exposer les pours et les contres de chaque semaine, ou date, sans toutefois pouvoir se décider.

    Il était incapable de choisir une date.

    C’est alors que le Dr Damasio a pour la première fois fait le lien entre la rupture de la connexion des circuits nerveux qui relient l’amygdale et les lobes frontaux, et cette incapacité à décider.

    Il a ainsi réalisé que la partie du cerveau de son patient où siègent ses fonctions cognitives n’avait plus aucun contact avec les émotions qu’il pouvait ressentir. N’ayant conscience d’aucune émotion, il ne ressentait rien à l’évocation d’une solution ou d’une autre, et se retrouvait, ainsi, incapable de décider.

    L’analyse d’autres cas ont permis au Dr Damasio de confirmer ses conclusions[1]. Depuis, de nombreuses études, notamment grâce aux IRM, ont pu montrer à quel point les émotions interagissent avec nos facultés cognitives.

    Tous nos actes, nos pensées, nos choix baignent dans une soupe émotionnelle qui nous guide sans que nous en ayons conscience.

    Alors, serions-nous donc esclaves de ces émotions qui guideraient notre vie, tels des automates ?

    La réponse est certainement un peu, beaucoup, et parfois passionnément…

    Depuis la première moitié du 20ème siècles, plusieurs psychologues (de Davis Weschler (test de QI –années 40), en passant par Howard Gardner (les sept types d’intelligence –années 80) puis par Peter Salovey et John Mayer (première modélisation de l’intelligence émotionnelle –années 90), et enfin par Daniel Goleman (Modélisation des Compétences émotionnelles –années 90, et tous ceux qui ne sont pas cités…) étudient l’implication des émotions dans notre fonctionnement intellectuel, et en ont déduit des modélisations qui font aujourd’hui référence.

    Daniel Goleman sera celui avec lequel le grand public découvrira l’Intelligence Emotionnelle, et les Compétences Emotionnelles qui font, aujourd’hui référence dans ce domaine.

    Grâce à la modélisation de Daniel Goleman, nous disposons d’une palette de compétences émotionnelles dont nous pouvons, dans un premier temps, prendre conscience (ce qui nous permettra de limiter l’effet « automate » auquel nous sommes plus ou moins soumis), puis développer (ce qui nous permettra d’atteindre le juste équilibre entre cognition et émotions) pour optimiser nos décisions dans nos vies professionnelles et personnelles.

    Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur « Comment prendre conscience de compétences émotionnelles » et « Comment les développer », je vous invite à assister à mon intervention prévue le 4 octobre 2022 à 8H30 au siège de la CPME, à Valence, intitulée « Optimiser sa prise de décision avec l’intelligence émotionnelle ».

    Attention, la participation est réservée à aux adhérents de la CPME.

     

    [1] Damasio, A. (1995), L’erreur de Descartes, Paris : Odile Jacob

    Coach Professionnel Entreprise, Julie Ravachol | Resalto, Valence - Drôme, Ardèche
    Vous vous interrogez sur la mise en
    place d’un accompagnement personnalisé ?
    Je ressens, donc, je décide
    Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
    En savoir plus